Le train en marche : celui de la vie, celui de l’actualité.
Tenter de grimper dedans, au moment où il s’en va, en prenant le risque de se casser la figure.
Le prendre en marche, avec quelques minutes (ou quelques jours, quelques mois) de retard, parce qu’on est resté un peu trop longtemps sur le quai, à rêvasser.
Toujours un peu en retard, parce qu’on a pris le temps de réfléchir.
Eclater les différents aspects de ma vie, le professeur, le sportif, le cinéphile, le théâtreux, le père, l’amoureux, le flâneur, et puis les réunir autour du romancier.
Prolonger les spectacles, faire vivre les silhouettes.
Quand la fiction se dérobe : continuer à écrire.
Le théâtre en marche se prend ici.