Dimanche 11 juillet 21
Des plans de fou, à la Carax. Des séquences virtuoses, qui ne sont pas gratuites (ce que l’on pouvait jusque là lui reprocher) mais qui servent l’histoire. Les deux plans séquences shakespeariens du prologue et de l’épilogue. Les envolées à moto. La tempête. La séquence où la soprano s’égare dans la forêt. Le récit par le comique du meurtre de sa femme (le moyen qu’il invente fait qu’on se tient en équilibre sur le fil entre le tragique et le grotesque). Le duo final entre le père et la fille, si implacable. Evidemment le jeu sur la représentation de l’enfant (je n’en dis pas plus).
Rien que de repenser à ce film ma bouche s’arrondit de stupeur.
Lire la suite MIRACULEUSE ANNETTE