Mercredi 24 avril 19

Ce qui est amusant, c’est que, dans cet effort de compréhension, je découvre que le jeune Johann se plante complètement : dans von deutscher Baukunst, en bon précurseur du romantisme, il fait d’un monument inspiré par les recherches techniques de l’Ile de France et construit sur plusieurs siècles une idée tout droit sortie de la tête d’un génie unique, Erwin von Steinbach (dont on pense aujourd’hui qu’il n’a été le maître d’œuvre que d’une partie de l’édifice).
De plus, ce goût pour le gothique, il le reniera dans sa maturité, lorsqu’il se sera éloigné de Strasbourg et rapproché de l’Italie.
Pas grave : ces erreurs et ces errements me rendent ce jeune Allemand encore plus sympathique. Une pensée au travail.